jeudi 17 décembre 2009

- 32 sous les couvertes

Errants dans les rues, dans les parcs, quêtant dans les metros, devant les dépanneurs, les sans-abris sont bien présents à Montréal. Le terme itinérant désigne un individu qui n'a pas d'adresse fixe, de logement stable, qui a des problèmes de toxicomanie, de santé physique, de santé mentale, qui souffre de problèmes désorganisation sociale, ayant de faibles revenus et qui est dépourvue de groupe d'appartenance stable.
Les causes de l'itinérance sont multiples et diverses. En effet, une personne peut devenir itinérante a cause de ses problèmes de santé mentale, ou bien de ses dépendances au jeu, aux drogues ou à l'alcool, a cause d'une rupture familiale ou d'une perte d'emploi. On peut aussi nommer plusieurs facteurs sociaux, économiques et politiques qui accroissent le phénomène d'itinérance comme la mutation du marché de travail, et les crises du logement. Depuis quelques années, la demande d'emploi est dirigée vers ceux qui ont des plus hauts niveaux scolaires. Par conséquents, ceux qui sont moins scolarisés ont de la difficulté à se trouver ou à demeurer dans un emploi convenable.
Par ailleurs, la désintitutionalisation est le fait que la réforme des des services de santé mentale au Québec ait occasioné la fermeture de plusieurs lits dans les hôpitaux psychiatriques. Les patients de ces hôpitaux se sont retrouvés livrés à eux-mêmes et donc, à la rue. En ce qui a trait aux crises du logement, il y a un manque considérable de foyer à prix modiques, ce qui engendra une pénurie de logements, et plusieurs personnes se sont donc, retrouvés à la rue. Dans le plus rare des cas, il y a aussi les itinérants qui ont consciemment choisi ce mode de vie par souci de vivre en liberté ou d'être idépendant à cette société de consommation. Le profil de l'itinérance a changé au cours de ces dernières années. Autrefois, la clientèle itinérante se trouvait dans parmi les hommes de 45 ans et plus, soit le stéréotype même du clochard alcoolique. Aujourd'hui, cette dernière est de plus en plus jeune. Les jeunes sont enclins aux problèmes de drogues et de toxicomanie, alors que les subtances et les modes de consommation deviennent de plus en plus dangeureux. Ces jeunes sont sujets à être abusés sexuellement et à pratiquer la prostitution pour survivre. Parmi les organismes qui offrent de l'aide aux sans-abris, on compte, entre autres, la Mission Old Brewery, L'accueil Bonneau, La Maison du Père, L'armée du Salut etc. Ces organismes font de mieux, mais le problème est loin d'être résorbé. Selon les statistiques du comité des sans-abris de Montréal, trois personnes itinérantes sur quatre sont des hommes. De plus,16.4% de la clientèle itinérante est composée de personnes ayant des troubles mentaux, la plupart d'entre eux sont agés de 30 à 44 ans et sont atteints de troubles sévères. Pour finir, personne ne peut se dire à l'abri de l'itinérance, cela peut arriver à n'importe qui si l'on considère les facteurs mentionnés ci-haut, raison de plus de les soutenir par notre aide, nous qui sommes plus aisés financièrement.
http://www.accueilbonneau.com/fr/"/a
http://www.maisondupere.org"/a


3 commentaires:

  1. le reportage de maude pousse l'individu a se questionner sur l'importance qu'il accorde trop souvent à ses bien matérielles.on comprend que plusieurs personne autour de nous n'ont meme pas le sctricte necessaire pour vivre.or , il aurait été interssant de d'entendre l'opinion des itinérants sur leurs conditions de vie.

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  2. Je suis d'accord avec le point de vue de Sr. Nicole Carrière que les sans-abris ont besoin d'aide surtout en cette saison hivernale et encore plus avec l'approche du temps des fêtes. Il n'est d'aileurs pas rare de voir, en cette période, aux nouvelles l'annonce du décès d'un sans-abri à cause d'une nuit passé dans le froid!

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  3. Dommage que c’est souvent en hivers, pendant le temps des fêtes que les gens décident de faire des dons. On devrait se sensibiliser à la cause des itinérants et leur offrir de notre temps. L’angle de traitement m'a permis de voir l'envers du décor. Étant donné que, les reportages capent souvent le point de vue des sans-abris et démontrent rarement les ressources reçues ou la manière dont les biens sont distribués.

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