jeudi 24 décembre 2009

En route vers Vancouver 2010


Dominique Maltais est une athlète de planche à neige, médaillée Olympique aux Jeux de Turin de 2006. Native de Charlevoix, plus précisément de Petite-Rivière-Saint-François, elle représente fièrement son village, le Québec et le Canada sur la scène internationale. Découvrez-en un peu plus la préparation de cette planchiste Québécoise, en route vers les Jeux Olympiques de Vancouver.


Comment te prépares-tu physique pour les Jeux Olympiques dans tes entraînements?
R: Ca fait au dessus de 2 ans que je m'entraine au moins 4 fois semaines en salle d'entraînement. Par contre, nous réduisons l'entraînement physique à l'approche des compétitions et durant les compétitions nous nous limitons à du maintient physique. J'ai passé beaucoup plus de temps en salle les derniers mois (6 jours/semaine) car pour moi, mon entrainement physique reflète énormément ma confiance physique durant mes courses et mes entraînements et ca porté fruit comme on dit! Je travaille autant en force et en gain de masse musculaire au début pour ensuite se diriger vers des séries en endurance et terminer avec de la puissance et de la rapidité. Tout ca alterner avec de la course, des sprints et des jeux d'agilités, temps de réaction.

Est-ce que ton entraînement a été différent à celui des derniers Jeux Olympiques en 2006 à Turin?
R: Oui définitivement. Je sais ce que c'est maintenant gagner une médaille aux JO et je fais tout pour pouvoir y réussir encore une fois. Je suis vraiment plus prête autant côté physique et mental. Je connais mes forces et mes faiblesses, je travaille depuis des mois sur mes faiblesses et faire en sorte qu'elles deviennent mes forces. Je connais aussi davantage mon sport et je sais ce qui est important en course.

As-tu une alimentation particulière à suivre pour mieux performer?
R: Je vois ma nutritionniste au moins 3 fois par année et je m'assure de bien manger après tous mes entraînements. Je fais en sorte de manger toutes les quantités requises des catégories alimentaires à tous les jours. J'ai dernièrement su que j'avais la maladie cœliaque, donc ceci me demande encore plus de temps et d'attention afin de m'assurer de bien manger et de manger suffisamment.

Comment te prépares-tu mentalement avant de compétitionner aux Olympiques?
R: Je travaille avec un préparateur mental (psychologue sportif) quelques fois par mois et nous essayons de voir toutes les situations possibles aux JO afin de me sentir prête à toutes éventualités.

As-tu un rituel avant une compétition?
R: Non mais je suis quelqu'un de très structurée et j'ai ma routine avant chaque compétitions. Je dois me préparer le soir même, me lever tôt et bien déjeuner, faire mes étirements et me réchauffer. Être certaine que mes planches sont prêtes.

As-tu un porte-bonheur avec toi lors de tes compétitions?
R: Plus maintenant. J'avais des "reliques Ste-Anne" que m'a mère m'avait donné et qu'elle portait lorsqu'elle était enceinte de moi, mais elles sont restées dans une paire de pantalon. J'ai des pièces de moto en plastique qui appartenaient à un de mes anciens copains. Elles sont toujours avec moi en voyage, mais je ne les amène pas à la montagne.

À quoi ou à qui penseras-tu si tu montes sur le podium aux Olympiques?
Mes parents, mon ancien copain/voisin, mes sœurs, ma fieule, mes nièces, mon copain, ma famille au complet (oncles-tantes-cousin/ines)...mes ami(es), mon équipe médical et mon entraîneur physique...mes fans!! Bref j'espère pouvoir penser à tout le monde!!!

C'est avec fierté que Donimique représentera le Québec, et le Canada, au prochain Jeux Olympiques d'hiver à Vancouver du 12 au 28 février 2010. Bonne chance Dominique!!!

vendredi 18 décembre 2009

Les déglaçants

Les premières utilisations de sel pour dégivrer les routes peuvent être retracées jusqu'aux années 30 et c’est seulement vers les années 60 que l’usage de déglaçant est devenu permanent. Étant donné que, le personnel d’entretien des routes en hiver, a pu évaluer les bienfaits et l’efficacité du fondant à glace. Dès lors, l’application du produit est devenue réglementaire sur les routes et est devenue un produit inestimable pour les besoins de la population. Les statistiques démontrent que l’usage de déglaçant réduit le taux de retard, le taux d’absentéisme, le taux de production, le taux d’expédition de la marchandise au travail et permet d’économiser de l’essence. Les entreprises et les consommateurs en sortes gagnants, car il permet à chacun de diminuer d’immenses pertes d’argent.

Pour que votre déglaçant se révèle efficace, il faut d’abord prévoir quand l’appliquer, tout dépendant des conditions météorologies. Ensuite, évaluer les températures de fonte efficace, afin de mieux comparer les différents déglaçants, à l’aide des éléments qui les constituent. Plusieurs de ces produits sont composés d’un mélange d’ingrédients. La composante dominante de ces formules est souvent le sel gemme. La plupart de ces mélanges contiennent des ingrédients qui agissent à une température inférieure à – 15 degrés Celsius. Puisque, certains de ses constituants agissent à une température plus basse que le sel de gemme. Donc, pour s’assurer que votre fondant à glace agit rapidement et longuement. Il faut vérifier les étiquettes et connaitre les propriétés des ingrédients.

En vérifiant sur l’étiquette, vous pouvez remarquer, à l’aide de la liste d’ingrédients, la composante principale, car elle détermine en majeure partie la vitesse de fonte et le taux de fonte. En général, les déglaçants qui agissent rapidement ont tendance à cesser d’agir vélocement. Il faut donc se résoudre à appliquer fréquemment le fondant pour éviter la recongélation. Toutefois, des nouveaux déglaçants qui sont présentement sur le marché, Absolute Power et Power Plus ont la capacité d’augmenter la vitesse de la fonte et prolonger la fonte. Ces produits permettent une fonte aussi rapide que le calcium pur, mais agissent aussi longuement qu’un mélange de sodium et de potassium. Ils prennent les propriétés de composantes qui s’exécutent rapidement et le mélange avec d’autres éléments qui sont reconnus pour leur ténacité.

Par ailleurs, il est aussi important de choisir la bonne grosseur de granules et de déterminer la superficie de la surface affectant le processus de fonte. Les grosses granules pénètrent souvent trop lentement à travers les couches de glace et ne se dissolvent pas complètement. Les petites granules font l’inverse, elles fondent trop rapidement et n’ont pas la chance d’être d’une grande efficacité, puisqu’elles ne pénètrent pas toutes les couches de la glace. Alors, pour éviter de tels problèmes il est préférable de suivre les directives d’application et de se procurer des granules moyennes pour obtenir un meilleur résultat, qui est moins couteux. Pour plus d’informations sur les déglaçants, je vous propose ces deux liens http://www.saltinstitute.org/ et http://en.wikipedia.org/wiki/Deicing.



Dans une course contre la montre

Chaque hiver au Québec, quelques milliers d’accidents sur les routes ont lieu. Plusieurs chanceux s’en sortent sans l’intervention des services d’urgence, mais d’autres ayant moins de chance ne peuvent s’en sortir sans ceux qui risquent leurs vies pour sauver la nôtre.

Saviez-vous que si vous tombez en panne sur l’autoroute, votre espérance de vie diminue très rapidement ? Selon les statistiques, « l’espérance de vie » sur une autoroute en cas de panne ou d’accident est de dix minutes. Cela ne veut pas dire que dans l’espace de dix minutes l’individu va mourir, mais il y a un délai majoritaire de dix minutes avant qu’un accident ait lieu avec le véhicule en cause. C’est pourquoi le délai de réponse des ambulanciers, des policiers et des pompiers doit être très rapide. C’est l’un des dangers qui nous guette en tant que conducteur, mais c’est également l’un des dangers qui guette les secouristes lors des interventions routières. Durant l’hiver, le danger est plus grand, la visibilité est réduite pour les autres automobilistes qui ne peuvent pas nécessairement remarquer qu’un véhicule est en détresse sur le bord de la route ce qui crée plus d’un accident. Lors de ces interventions, le recours aux ambulanciers est nécessaire pour la survie des victimes, le recours aux policiers pour la circulation et éviter un carambolage et majoritairement le service d’incendie est également requis, et ce n’est pas seulement en cause d’incendie. Avez-vous déjà entendu parler des pinces de désincarcération ? Après un face à face, il n’est pas rare d’avoir recours à des instruments de la sorte. Ces fameuses pinces coupent les parois du véhicule pour permettre aux victimes d’en sortir. Si la victime est sortie du véhicule et conduite à l’hôpital en moins d’une heure, ses chances de survie sont énormes.

Dans plusieurs petites municipalités, le service d’incendie est constitué de pompiers à temps partiel, ce qui signifie que les pompiers ont une occupation principale, soit un travail à temps plein autre que celui d’être pompier. Dans des cas comme celui-ci, les pompiers ne sont pas alertes en tout temps à la caserne, mais ils le sont sur appel, C’est une course contre la montre pour se rendre à la caserne rapidement en ensuite se diriger sur le lieu de l’incident. Pour démarrer vers une intervention, il faut au minimum quatre pompiers et un officier.
Dans des courses contre la montre comme celle-ci, les conditions routières hivernales sont un stress supplémentaire pour les intervenants. Ce qui explique que dans des interventions de la sorte un travail d’équipe est requis entre les différents services d’urgence.

Pour éviter les mauvaises surprises prenez la peine de consulter les conditions routières avant de prendre le volant et informez-vous de ce qu'il faut faire lors d'un accident.

Par Myriam Levesque

Décorations extérieures

Des concours de décorations de Noël

La toxi-infection alimentaire, qu’est-ce que ça mange en hiver?


Le temps des fêtes est propice à de soirées de buffet, préparations de mets typiques, comme la dinde, le lait de poule et bien d’autres aliments. Un bon repas peut mener vite à la catastrophe intestinale si l’on ne prend pas un peu de temps pour mettre sur pied un système de précautions contre la toxi-infection alimentaire, qui est un phénomène assez répandu et dont on ne tient pas souvent compte lors de la préparation des mets festifs. Voici quelques conseils qui pourraient vous être utiles pour pouvoir donner la santé que l’on souhaite à chacun lors de nos vœux de jour de l’an.

Premièrement, le lait de poule, mentionné dans la vidéo peut aussi se faire chez soi. À ce moment, si vous désirez faire une mère noël de vous (ou un père noël qui fait la cuisine), assurez-vous d’opter pour des ingrédients pasteurisés. Évitez les œufs crus dans votre mélange, optez plutôt pour une préparation d’œufs pasteurisés et du lait pasteurisé, cela vous évitera de rencontrer «miss Salmonellose», une bactérie causant la toxi-infection alimentaire pouvant se retrouver dans les ingrédients non pasteurisés. Si toutefois, vous voulez jouer au brave et faire votre mélange avec des ingrédients non pasteurisés, assurez-vous de bien chauffer votre mélange jusqu’à 70 degrés Celsius, ou 160 degrés Fahrenheit et répartissez le dans des petits contenants que vous pourrez ranger par la suite au réfrigérateur.

Pour ce qui est des fameux buffets, qu’ils soient chauds ou froids, ils nécessitent une attention particulière, et ce, même si vous n’avez pas à les préparer! Pour ce qui est des mets qui se mangent froid, il faut attendre jusqu’à la dernière minute pour les sortir du frigo. Pour ce qui est des mets chauds, il faut vérifier qu’ils aient été cuits à une température de 74 degrés Celsius. Pendant le service, le plat doit être conservé dans un réchaud à une température de 60 degrés Celsius. Dernier conseil concernant toute nourriture : après deux heures passées à température ambiante, à la poubelle!


Pour terminer, le plat de résistance : la dinde! Ce qui est important à savoir avec la préparation de la dinde, que peu de gens savent, c’est qu’il faut séparer la dinde et la farce si l’on compte la servir le lendemain. Cela va éviter la multiplication de bactéries, car la farce, une fois placée à l’intérieur de la dinde, est protégée de l’air froid du frigo ce qui risque de favoriser la multiplication de
bactéries dangereuses.

À présent, vous pourrez être en pleine possession de vos moyens devant le buffet de tante Georgette en ce qui concerne la préparation et la conservation, vous allez donc pouvoir vous «
bourrer la face» sans vous intoxiquer!